Catastrophe à Nancy

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Les leçons de la catastrophe !

              
Le groupe EELV du Grand Nancy se sent particulièrement concerné par l'événement exceptionnel que vient de subir notre agglomération et s'associe à l'élan de solidarité qui s'exprime envers les habitants des quartiers concernés.

Quelques jours après les pluies torrentielles (103 mm en quatre heures  sont tombés sur le Grand Nancy dans la nuit du 21 au 22 mai dernier !), force est de constater que les problèmes les plus importants ont essentiellement été localisés  le long des anciens lits des ruisseaux du Grand Nancy, à flanc de colline, au bas des plateaux et surtout sur les zones en « cuvette ».

Cela fait quelques décennies que les écologistes du Grand Nancy pointent du doigt les conséquences néfastes de l'urbanisation irraisonnée et de l'artificialisation des sols sur notre territoire depuis l'après-guerre jusque dans les années ‘80 et ‘90 (goudron, béton, infrastructures et parkings démesurés, drainage agricole...) ; position relayée également par bon nombre d'associations.

 
Le fait d'avoir voulu bâtir sur de vastes emprises avec pas ou peu d'aménagements hydrauliques (zone de Frocourt, à Houdemont, déviation de Malzéville, « Porte verte » à Essey…) n'est pas  sans rapport avec les événements que nous venons de vivre. En effet, sur chaque zone exposée lors de cet excès climatique, nous constatons que n'ont pas été intégrées les réalités naturelles des sites (sources, anciens lits de ruisseaux, implantation d'anciens étangs ou présence de zones humides), ou, pire encore, il a été décidé de construire sur des zones  inondables (le long de la Meurthe et même sur le lit majeur de ruisseaux qui aujourd'hui ont disparu des paysages mais qui subsistent sous les voiries !).

 
Cette situation amplifie de manière dramatique les conséquences pour les populations touchées.

Les écologistes entendent maintenant faire des propositions concrètes (comme, par exemple, rétablir des trames vertes et bleues, re-ouvrir partiellement des cours d'eau, amplifier la séparation des eaux de ruissellement et de pluie avec celles de l'assainissement…) dans la perspective de réaménager certaines zones, afin de redonner toute sa place à la nature dans notre agglomération.